Ouvrez votre jardin aux butineurs,

ces pollinisateurs sans qui nous aurions si peu

de fruits, de légumes et de fleurs.

Abeilles et bourdons et aussi guêpes, frelons et syrphes ...

Tous ces insectes sont en régression.

Les fleurs sauvages se raréfient, 

ruisseaux et mares disparaissent au profit 

du bétons et, surtout, les produits chimiques 

les éradiquent à tout va.

Pour les attirer, offrez-leur des espaces naturels, sauvages,

ensoleillés, avec une grande diversité de fleurs, des haies vives, des points d'eau... 

Ces dix dernières années, certaines espèces d'oiseaux dans l'Yonne ont vu leur nombre fortement réduire. En cause principalement : l'activité humaine. Zoom sur ces espèces que l'on voit le moins dans le département. 

Les populations d’oiseaux se sont réduites d’un tiers en 15 ans. Ce constat national a été dressé par le Muséum national d’histoire naturelle et le Cnrs. Les études menées par les deux structures mettent en lumière une problématique inquiétante à savoir la disparition des oiseaux des campagnes françaises. Le constat vaut également dans l'Yonne.

La LPO (Ligue de protection des oiseaux) procède également a des échantillonnages sur le territoire qui permettent de se rendre compte de la baisse des populations sur notre territoire. Parmi les espèces que l'on voit moins dans l'Yonne, on retrouve le Bruant jaune qui aime nicher dans les haies. D'après le Stoc (le Suivi temporel des oiseaux communs) pour la période de 2008 à 2017, un sur deux a disparu de notre département en 10 ans (-54%). Sur cette même période, le Verdier d’Europe que l'on reconnaît à sa couleur verte et son bec fort disparaît lui aussi à une vitesse vertigineuse (-52%). 

La Tourterelle des Bois (-48%), le Bruant Proyer (-42%) et l’Alouette des Champs(-25%) sont également des espèces concernées par cette problématique. Ces disparitions massives s'expliquent notamment par la modification et la dégradation globale des habitats (suppression des haies, coupes d’arbres...), les aménagements urbains et l'utilisation de produits phytosanitaires.

C'est le printemps. Et avec l'arrivée des beaux jours,

les premiers papillons de l'année font leur apparition...

Mais en Bourgogne, la plupart des espèces de papillons 

ont vu leur population diminuer, ces dernières décennies.

Alors, pour inaugurer la saison nouvelle , la

SOCIETE D'HISTOIRE NATURELLE D'AUTUN

en collaboration de la faune de Bourgogne, lance 

une enquête participative 

sur les premiers papillons de l'année...

Jusqu'au 15 avril, les volontaires sont appelés

à observer les papillons pour pouvoir aider les scientifiques

à évaluer les tendances et la répartition de ces espèces.

Pour se faire, il convient d'ouvrir l'oeil et de prêter attention

aux rhopalocères et aux zygènes 

(papillons de jour et papillons de nuit)

qui nous entourent, de dater et localiser leurs apparitions et,

enfin, de rendre compthe des informations sur le site

intenet faune.bourgogne-nature.fr

Cette enquête a pour vocation de cataloguer et de cartographier

les espèces de papillons de bourgogne,

afin de pouvoir constater lesquelles sont menacées d'extinction...

les papillons constituent un véritable indicateur de biodiversité.

Une partie d'entre eux sont des pollinisateurs.

Ils sont présents dans différentes chaînes alimentaires 

et aident à la régulation des plantes

précise Alexandre Ruffoni, entomologiste et chargé d'études 

sur la faune sauvage pour la 

Société d'histoire naturelle d'Autun