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C'était lors de mon premier arbre,
J'avais beau le sentir en moi
Il me surprit par tant de branches,
Il était arbre mille fois
Moi qui suis tout ce que je forme
Je ne me savais pas si feuillu,
Voilà que je donnais de l'ombre
Et j'avais des oiseaux dessus.
Je cachais ma sève divine
Dans ce fût qui montait au ciel
Mais j'étais pris par la racine
Comme à un piège naturel.
C'était lors de mon premier arbre,
L'homme s'assit sous le feuillage
Si tendre d'être si nouveau.
Etais-je un chêne ou bien un orme
C'est loin et je ne sais pas trop
Mais je sais bien qu'il plut à l'homme
Qui s'endormit les yeux en joie
Pour y rêver d'un petit bois.
Alors au sortir de mon somme
D'un coup je fis une forêt
De grands arbres nés centenaires
Et trois cents cerfs la parcouraient
Avec leurs biches déjà mères.
Jules Supervielle
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Achetez des pamplemousses !!
Vous trouverez le blanc d'Israël et
le rose des Etats-Unis à vous de choisir..
Les artichauts violets arrivent.
Côté salades, comptez avec les belles de Provence
(sous réserve de changements climatiques, bien entendu..)
Chez le poissonnier pensé à la raie
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je fabrique mes petites cartes
Là, c'est un petit cadre
Une carte aussi pour mon Amie Fanfan
J'ai écrit au dos de cette carte
mais cela restera entre nous
Voici des autres petites cartes
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